Pourquoi et comment… |
La présente
maquette prend en compte l’ensemble de ces attentes et se
veut une projection de ce qui pourrait être et non une présentation de ce
qui sera mis en œuvre.
Elle ne représente
qu’une situation “virtuelle”. Elle est sensée traiter les relations
entre un commissariat de police, un tribunal de grande instance, une cour
d’appel, une maison d’arrêt et une gendarmerie. Grâce aux nouvelles
technologies, elle simule les partenariats et l’éloignement géographique
(Deauville, Lisieux et Caen) des divers sites tout en les regroupant en un
unique lieu : la cour d’appel de Caen. En outre, si le fil conducteur de
la présentation constitue l’évocation d’une affaire correctionnelle
fictive, des faits jusqu’à la décision des juges d’appel, elle n’en
retient que des moments forts justifiant le recours à des technologies
déterminées répondant pleinement à un besoin exprimé.
Elle repose sur une démarche partenariale : avocats,
avoués, huissiers de Justice, experts judiciaires, services
pénitentiaires, police et gendarmerie. Elle est aussi attentive à
l’existant : en France comme à l’étranger.
Elle
appréhende les gains possibles. Exemples : • pour les avocats, avoués, huissiers de Justice,
experts, interprètes > temps et coûts des déplacements, • pour les services pénitentiaires, la police et la
gendarmerie > temps, coûts d’une escorte en moyens humains et
matériels, • pour les victimes > temps
et coûts des déplacements mais aussi dispense d’une nouvelle confrontation
directe avec l’auteur des faits, • pour les
magistrats > fiabilité et rapidité des transferts de dossiers en
externe comme en interne.
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Le “Tribunal du Futur”s’insère dans la
volonté stratégique de moderniser les services publics en France : leurs moyens de
fonctionnement, leurs organisations, leur parc immobilier, leurs relations
humaines internes et externes, notamment … Il prend
acte des innovations techniques éprouvées, de grands chantiers
internes (évolution du cadre législatif,
projets immobiliers, modernisation de la chaîne pénale), de démarches
spécifiques déjà entreprises ou en cours.
Il
vise à : • identifier les technologies permettant de faciliter
l’accès aux informations (y compris les statistiques) et de favoriser la
collaboration (niveaux judiciaires et administratifs) dans les conditions
de sécurité optima, • analyser l’impact de ces technologies et de leur
application (bénéfices/coûts) mais aussi intégration dans le contexte
juridique, stratégique (schéma directeur) et matériel de la
Justice, • évaluer les
difficultés de mise en œuvre (législation, mais aussi organisation
et culture).
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